Les championnats de France de cross reviennent cette année en Bretagne à Plouay, après ceux de Carhaix en 1996 et 2000, devant 20000 spectateurs.

On ne peut que se souvenir ici de la formidable course de Cédric Andrès devenu Vice-Champion de France du cross court 2000 et sélectionné aux championnats du monde.  Cela reste aujourd’hui la plus belle performance adulte d’un athlète du club, formé depuis la catégorie cadet.

On peut rappeler aussi que Cédric  n’échoua que de 5″ pour obtenir son ticket aux Jeux Olympiques d’Athènes sur 3000 m steeple, après là encore, sa place de Vice-Champion de France Elite.

Les France de cross sont comme toujours qualificatif pour les championnats du monde.

L’événement, en Bretagne, suscite convoitise et beaucoup de motivation dans le monde de la course à pied.

Hier au Pré-France à Cohiniac, la bataille pour gagner son ticket qualificatif a donné lieu dans toutes les catégories d’âge, à de belles luttes de hautes volées sur un parcours exigeant, aux appuis difficiles et avec de nombreuses relances.

A ce jeu l’état de forme et la gestion de la course est déterminante. L’expérience aussi.

Et comme toujours, en sport, tout est toujours possible, les mauvaises, comme les bonnes choses. Rien n’est jamais acquis, mais rien n’est jamais impossible.  C’est ce qui en fait une formidable école de vie, et aussi tout son charme.

Dans les mauvaises surprises, il faut enregistrer la non qualification au France de l’équipe master.

La programmation et la montée en puissance était  parfaite, pour pouvoir être dans les 5 places qualificatives.

4è au départementaux, puis 5è au régionaux et potentiellement 4è au Pré-France.

Hélas, un des athlètes, grippé, pris néanmoins le départ et tenta le coup, mais dû laisser ses copains vers la mi- courses. Tous les autres, au pris d’une belle course, ont néanmoins failli réaliser leur objectif prenant, vu le contexte, une remarquable 6è place. Beau et frustrant à la fois. Des regrets quand même.

Frédéric Hamon qui retrouve progressivement la forme après sa longue blessure au pied de l’automne, termine à une belle 8è place et sera du voyage au France.

Il faut souligner aussi les progrès important de Nicolas Morille, arrivé au club voilà 3 ans, 52è hier et seulement à 4 petites secondes de la qualification individuelle!  Dommage.

L’équipe du cross court hommes, fut elle décimée dans la semaine, sur blessure de l’un de ses participants.

Se retrouvant à 3, Julien Tertrain, François Sonhalder et Lucas Jaron jouèrent leur carte individuelle et partirent tout de suite dans les places qualificatives, se battant vaillamment jusqu’au bout. Ils ont tenté et réalisé une course audacieuse.

Les cadets handicapés aussi par l’absence de l’un d’entre eux pour ennuis de santé, ont donné le meilleur d’eux même dans un contexte très relevé.

Laurence en master fille et Maxime en senior, dont s’était la 1ère participation à ce niveau ont fait également leur course.

En cadette, il faut souligner la 23è place et la belle qualification aux championnats de France d’Aloïs Nicolas, pour sa première année de pratique. Aloïs découvre et son potentiel lui permet d’envisager de belles choses.

Confirmation pour Adeline Lucas en junior qui signe aussi une belle 17è place au terme d’une course bien conduite, confirmant sa forme et synonyme de qualification au France à Plouay.

Dans les bonnes surprises à ce niveau, la palme de la journée revient à l’équipe fille de cross court, dont la qualification était incertaine. 4 places étaient qualificatives.  Les filles prirent un excellent départ et ne lâchèrent pas un pouce de terrain tout au long de la course.

Combatives, solidaires et emmenées par le retour en forme de Pia Zajonz 9è de la course,  Novéla Jégouic et Emmanuelle Hubert en gros progrès, Audrey Mercurin, Enora Oger et Fabienne Hubert décrochent une très remarquable 2è place par équipe derrière les intouchables Brestoises.

Voilà une belle qualification au France, méritée, qui fait vraiment plaisir.

Cela fera donc 9 athlètes à représenter le club à Plouay dans trois semaines, pour le plaisir.

Daniel B.

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