Courses: sprint, haies et relais
Le sprint consiste à courir le plus vite possible sur une courte distance, sans ou avec obstacles, seul ou en relais de 4 coureurs.
En athlétisme, les distances sont :
- le 100 m, le 200 m, les relais 4 x 100 m et 4 x 200 m.
- le 400 m et le relais 4 x 400 m.
- le 110 m haies en hommes, le 100 m haies en femmes et le 400 m haies.
Le 100 m
Cela consiste à parcourir, en ligne droite, une course la plus vite possible. Historiquement la course de vitesse est l’une des plus anciennes de l’athlétisme puisqu’on en retrouve la trace plusieurs siècles avant l’origine des 1ers J.O Antiques. Elle est souvent présentée comme l’épreuve reine du sprint.
Le 200 m
C’est également une course la plus vite possible, avec un 100 m en virage précédent la ligne droite du 100 m. C’est le même principe de recherche de vitesse maximale, mais le virage nécessite un travail plus technique et plus physique. Un travail « foncier sprint » est donc nécessaire afin de tenir le plus longtemps sa vitesse maximum.
Le sprint, c’est-à-dire la course de vitesse sur le 100m et le 200m se fait avec un départ en starting block. C’est un effort intense, où le positionnement des bras et des jambes est primordial. Il y a 3 phases :
- le départ: Le but est de partir dès le coup de feu du starter, le plus explosivement possible, avec des appuis très forts au sol et un positionnement du corps penché en avant. On parle alors de poussée, sur une distance moyenne de 8 à 15 mètres.
- la phase d’accélération: Le corps se redresse peu à peu et doit trouver sa vitesse maximale par l’allongement de ses foulées, (on parle d’amplitude), et par le travail des bras qui doivent être bien alignés.
- la phase de maintien de la vitesse : Après avoir trouvé son amplitude adéquate, le sprinteur doit maintenir sa vitesse maximale grâce à des foulées particulières dites « griffées » . Il s’agit, par des poussées arrières de ses jambes, de les ramener vite, haut et loin devant soi, avec le bassin qui avance vers l’avant. Le pied doit être relevé vers soi pour aller griffer la piste. Cette technique de course apporte une sensation de « voler au dessus de la piste ». Les foulées d’Usain BOLT ont été mesurées à 2 m 83.
Les hommes qui ont marqué l’histoire du 100 m sont Jessie OWENS champion olympique en 1936 à Berlin, Jim HINES 1er homme à descendre sous les 10″, Bob HAYES, Carl LEWIS dans les années 80, Maurice GREENE dans les années 90 et aujourd’hui Usain BOLT.
Pour le 200 m les athlètes de l’histoire sont Tommie Smith, 1er homme sous les 20″ en 19″83. Autre grande figure, l’Italien Pietro MENNEA qui avait couru en 19″72 à Mexico en 1979, record du monde qui va tenir 17 ans avant d’être battu par Michael JONHSON, athlète américain, lors des J.O d’Atlanta qui réalisa 19″32. (Il détient toujours à ce jour celui du 400 m en 43″18).
Chez les femmes, les personnalités qui ont marqué ces distances sont Merleyne OTTEY par sa longévité au plus haut niveau, Veronica CAMPBELL, Allison FELIX.
Les records du monde du 100m sont détenus par Usain BOLT (Jamaïque) en 9″58 depuis 2009 et par Florence Griffith-Joyner ( USA) en 10″49 depuis 1988.
Les records du monde du 200 m sont détenus par Usain BOLT en 19″19 depuis 2009 et par Florence G.JOYNER en 21″34.
Les records de France du 100m sont détenus par Jimmy VICAUT en 9″86 (également codétenteur du record d’Europe) en 2015 et par Christine ARRON en 10″73 depuis 1998, également record d’Europe actuel.
Les records de France du 200 m sont détenus par Christophe LEMAITRE en 19″80 depuis 2011 et par Marie-José PEREC en 21″99 depuis 1993.
Le relais 4 x 100 m
Le relais est une épreuve où 4 sprinteurs doivent chacun parcourir 100 m et se transmettre un témoin, (bâton cylindrique), dans une zone de transmission de 20 m. Les passages de témoin entre athlètes sont millimétrés afin de perdre le moins de vitesse possible.
Le record du monde masculin du 4x100m appartient à La Jamaïque en 36″84 depuis 2012, le record de France est de 37″79 (ancien record du monde en 1990 à Split).
Le record du monde féminin du 4 x 100 m appartient aux USA en 40″82.
Depuis 2012, le record de France est de 41″78.
Le 400 m
Sur nos stades modernes, le 400m correspond à un tour de piste complet avec départ en starting block.
Inspiré du double stade (384 m) des JO antiques, ce sont les Britanniques qui déterminent sa distance actuelle à partir du mile anglais et du 440 yard. C’est vers 1840 que les premiers athlètes professionnels anglais et américains s’intéressent au 400 m lors de paris à enjeux divers. Il faut attendre 1865 avec l’anglais Guy Tim pour voir se réaliser la première performance significative sur la distance en 50 »5. Jusqu’au J.O. de Londres en 1908, le 400 m se courait en ligne, comme le 800 m. A la suite d’une bousculade, peu avant l’arrivée de la finale, celle-ci fut recourue pour la première fois en couloir. Les premières courses féminines sur 400 m apparaissent dans les années 1950. Le 400 m féminin figure pour la première fois au programme des JO de Tokyo en 1964.
Le 400 m tient une place à part dans l’athlétisme. Il est au carrefour des épreuves de sprint (100 et 200m) et des épreuves de demi-fond court (800 et 1500m). Il est caractérisé par un essoufflement progressif et intense, une fatigue musculaire importante, qui rendent les fins de courses très exigeantes. Le coureur de 400 m doit développer des qualités multiples : l’endurance – la vitesse – la résistance à la vitesse – la force musculaire – sans oublier des qualités mentales. Aujourd’hui le record du monde masculin est de 43 »18 par Michael Johnson (EU) et féminin de 47 »60 par Marita Koch (RDA). Pour beaucoup le 400 m est un bon compromis entre la vitesse et l’endurance. Son entraînement est très varié et touche tous les secteurs énergétiques, tant sur les plans cardiaques que musculaires.
Le relais 4 x 400 m
Le relais est avant tout un travail d’équipe. Le temps réalisé est la somme des efforts effectués, des gênes ou circonstances de la course. La place des relayeurs est fonction de leurs caractéristiques propres, mais aussi fonctions de considérations tactiques. L’ordre peut changer d’une course à l’autre.
Souvent l’athlète se transcende en relais par rapport à un 400 m individuel car il est aspiré par la lutte avec les autres concurrents. La qualité de la transmission du témoin peut faire gagner ou perdre plusieurs dixièmes de secondes.
Pour tout renseignements contacter Daniel au stade de Marville les mardis et vendredis soir à partir de 17h30.