Sauts: longueur, hauteur, triple, perche
Le Saut en Hauteur
Après une course d’élan, il s’agit de s’élever vers le haut, par ses propres moyens, afin de passer entièrement par dessus une barre sans la faire tomber.
Toutes les techniques de franchissement sont possibles à partir du moment ou l’impulsion ne se fait que sur une seule jambe.
Le saut en hauteur ne remonte pas aux jeux Grecs de l’antiquité, mais apparaît pour la première fois dès le VIIIème siècle avant J.C. lors des jeux Celtes, repris ensuite par les Vikings, cette tradition disparaît pendant le moyen- âge.
Une renaissance apparaît à partir du XIV ème siècle ou les sauts périlleux en général connaissent un développement auprès d’acrobates voyageant de ville en ville.
A partir de 1820, le saut en hauteur proprement dit commence a être enseigné en Allemagne au sein d’écoles militaires, et les Britanniques le développent comme activités sportives codifiées dans la 2ème moitié du 19ème siècle.
Ainsi John ROUPLE et Thomas LITTLE franchissent pour la première fois 1m75, le 23 mars 1866 à Londres et inscrivent leur nom à la première ligne des championnats de l’Amateur Athlétic Association.
Après de multiples techniques différentes, ayant fait évoluer la discipline, les sauteurs franchissent aujourd’hui la barre en « Fosbury Flop ».
Cette technique vient de son inventeur Richard FOSBURY, surnommé Dick (E.U), qui en 1968 a remporté le concours du saut en hauteur des Jeux Olympiques de Mexico, avec un franchissement dorsal et non plus ventral au dessus de la barre.
Cette révolution technique a rapidement fait le tour du monde.
Aujourd’hui, le record du monde masculin est de 2m45 par le cubain Javier SOTOMAYOR depuis le 23 juillet 1993
Le Saut en Longueur
Après une course d’élan, le saut en longueur consiste à franchir la plus longue distance possible vers l’avant, en sautant dans une fosse de sable. L’athlète s’élance et prend une impulsion sur un pied, sur une planche d’appel, juste avant une surface qu’on appelle la plasticine, sur laquelle il ne faut pas empiéter. Dans ce cas, le saut ne serait pas validé. On dira que le saut est « mordu ».
Tous les concurrents ont généralement trois essais, auxquels viennent s’ajouter trois essais supplémentaires pour les 8 premiers, c’est-à-dire pour les finalistes.
Pour sauter loin deux facteurs sont importants. Avoir une grande vitesse et pouvoir déclencher une impulsion tonique vers le haut, afin d’avoir une impression de voler.
Le record du monde, chez les hommes, est détenu par l’américain Mike POWEL avec 8 m 95 depuis 1991 et chez les femmes par la russe Galina CHISTYAKOVA avec 7 m 52.
Les records de France sont détenus par Salim SDIRI avec 8 m 42 et par Eunice BARBER avec 7 m 05.
Le Triple Saut
Le triple-saut est sur le même principe que le saut en longueur, mais avec une exécution de 3 sauts différents enchaînés.
Le 1er saut, à partir de la planche d’appel, est un “cloche pied”. L’athlète retombe donc sur le même pied que celui posé sur la planche. Le second saut est un bond sur l’autre jambe et le dernier saut est un ramené des deux jambes vers l’avant, pour la réception dans le sable.
La difficulté consiste à équilibrer en distance et dans l’espace chacun des trois sauts, sans s’affaisser, afin de garder de la vitesse vers l’avant.
Au saut en longueur, comme pour le triple-saut, pour qu’un record soit homologué, il faut entre autre, que l’athlète n’ait pas un vent favorable de plus de 2 mètres par seconde, au moment de sa course d’élan.
Les records du monde appartiennent à l’Anglais Jonathan EDWARDS avec 18 m 29 et à l’ukrainienne Inessa KRAVETS avec 15 m 50.
Les records de France sont détenus par Teddy TAMGHO avec 18 m 09 et par Teresa Mzola Meso Ba avec 14 m 69.